LAURIANA VOYANCE

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Lauriana s’immobilisa une circonstance sur un pont, donnant son regard voir le flux scintillant de la rivière, premier plan de fixer à franchir l’arche ancienne. Le murmure électrostatique de l’eau s’accordait étrangement au rythme important qui palpitait en elle depuis ses émotions dans la forêt. La présence intangible qui l’avait accompagnée dans les sous-bois ne semblait plus s'exercer avec autant d’insistance, à savoir si le passage du pont matérialisait un frein entre l’univers sylvestre et d’autres contrées, par contre plus ouvertes, cependant plus toxiques. Elle sentit toutefois que la lauriana voyance continuait de vibrer en son sein, attestant la continuité de cette vitesse intérieure qui guidait ses pas. Au moment de poser le pied de l’autre côté, elle prit sensation de la finesse du vent, porteur d’odeurs inconnues, révélatrices des territoires qu’elle s’apprêtait à voir. La chaleur du soleil gagnait en puissance, et elle choisit de longer la berge pour bénéficier de la fraîcheur du courant. Les graviers crissaient sous ses bottes, et à technique poétique qu’elle avançait, la végétation changeait graduellement de minois, substituant aux hauts pins et chênes moussus des bouquets plus clairsemés de saules et de peupliers. À certains endroits, les racines plongeaient instantanément dans l’eau, produisant un angle végétal où se dissimulaient sans ombre maintes créatures. Lauriana se sentait en accord observée et respectée, comme par exemple si son passage la précédait d’une aura distinctif. Elle savait pertinemment que la lauriana voyance, grandement stimule en elle, lui offrait une porte d’accès à l’harmonie subtile régnant sur ce naissant décor. L’écho de votre propre essence se mêlait aux remous de la rivière, tissant un lien serein avec cette planète encore inconnue. Les minutes s’égrenaient au rythme de ses pas, et elle finit par s’éloigner de la berge, tractée par un sentier à tribulations autonyme qui s’enfonçait entre de larges touffes de roseaux. Le sol, plus humide, la contraignit à se déplacer prudemment pour ne pas se modifier. Elle discerna bientôt la lignes de petits rochers gris, émergeant par endroits entre les herbes hautes, et comprit qu’elle pénétrait dans une plage marécageuse. Des grenouilles coassaient à l’ombre des roselières, alors que le escroquerie rasant des libellules bleutées ajoutait une empreinte d'harmonie. En désolation de la moiteur ambiante, elle se surprit à bien éprouver une bonne sérénité, soutenue par la lauriana voyance qui accentuait son pressentiment de connexion à la originalité. Les bruissements du marécage composaient une sorte de mélodie lente, presque envoûtante. Alors qu’elle cherchait un passage moins boueux, elle remarqua une suite de marques dans la univers humide, assez nettes pour trahir le passage neuf d’un être humain ou d’un compagnon de majeure taille. Elle se pencha pour les ruminer, découvrant l'apparence distinctif de ces marques qui ne correspondaient ni à celles d’un cerf ni à bien celles d’un loup. Il n’y avait pas non plus d'indications qui évoqueraient le sabot d’un cheval. La connaissance des pas, espacés et profonds, laissa imaginer que le voyageur, ou la créature, marchait avec une valeur imposant,. Un frisson la parcourut, car elle ne devinait pas si la présence à l’origine de ces traces était bénin ou non. Elle s’en remit dès lors à bien la lauriana voyance pour inclure les circonstances, ressentant l’onde d’un don ancestral qui flottait dans l’atmosphère de ce marais. Elle avança avec prudence sur une multitude de dizaines de mètres, en fonction de la route boueuse qui menait poétique une zone plus dense du marécage. Elle distingua de plus vieux saules pleureurs, leurs branches retombant avec langueur dans l’eau stagnante. Les marques disparaissaient certaines fois sous les plaques de végétation spongieuse, puis réapparaissaient plus loin, par exemple si ce que les avait laissées hésitait ou changeait de guidage. Malgré l’absence de tout bruit de pas autre que les siens, Lauriana sentait que cet point conservait la souvenance de passages successifs, toutefois ceux de créatures sublimes. Saisie par un mélange d’inquiétude et de grâce, elle laissa la lauriana voyance affûter ses collecte, cherchant à guider une sommation ou un écho d’émotion pouvant lui révéler la originalité de ce territoire ambivalent. Le soleil était dès maintenant masqué par un voile nuageux, et l’air se fit plus lourd, imprégné d’une odeur végétale un peu âcre. Au loin, le chant rauque des bêtes inconnus résonnait, et les herbes bruissaient étrangement, comme si le marais abritait une généralité de présences invisibles. Lauriana songea à bien la nécessité de genie lire un terrain plus indélébile avant la tombée de la nuit, car elle ignorait de quelles natures surprises cet environnement humide pourrait lui ménager dans l’obscurité. Elle franchit un pont de félicité, constitué de rondins glissants, et s’orienta technique poétique une marge délicatement surélevée. Elle y devina la brin d’un arbre mort, dressé en diagonale. Elle se formulé que cet endroit semble pouvoir lui offrir un abri sommaire, loin de l’eau stagnante, et la voie d’un bref jugement l’incita à accepter sur ce terrain capricieux. La présence en elle de la lauriana voyance restait un bouclier inappréciable, alimentant sa proposition. Après un grand nombre de minutes d’effort, elle parvint enfin à bien un point de rond endurant, entoura l’arbre décédé de certaines pas prudents, puis trouva une sphère simple où la mousse était moins épaisse. Elle déposa sa besace et s’autorisa à souffler. 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